Harcèlement scolaire et non scolaire : apprendre au patient à en sortir

Le harcèlement, notamment scolaire, est une source de souffrance chez un élève sur 10 (potentiellement 700 000 enfants) et peut être à l’origine de phobie scolaire, d’échec scolaire, de troubles anxieux, de dépressions, parfois, hélas, de suicide. Il est l’objet d’actions, d’études, de législations et de programmes au résultat mitigé. L’enfant victime est souvent réticent à confier ses souffrances et il y a nécessité d’un repérage de ce qui pose
problème. Mais une fois que l’enfant s’est confié sur ses souffrances, que faire ?

L’enfant sait que ce qui est généralement préconisé est de dénoncer les violences pour que les adultes agissent, protègent la victime, sanctionnent l’agresseur. En ce cas, l’enfant craint des représailles de l’agresseur et une stigmatisation, et il peut arriver que les interventions des adultes aient un effet paradoxal et aggravent le problème.

Cette formation permet de savoir pratiquer en consultation une méthode simple et ludique d'apprentissage par le jeu, s’appuyant sur les thérapies brèves, qui permet de traiter la souffrance, d’apprendre à l’enfant des compétences sociales et relationnelles visant à arrêter l’agressivité de ses pairs et de l’autonomiser. Comment repérer cette souffrance ? Quelles sont les méthodes qui existent et leur efficacité respective ? Quand est-il
indispensable de faire intervenir les autorités ?

Bref : comment faire face de manière simple à cette agressivité de sorte à ce qu’elle s’arrête ?